Le deuil : faire face à la maladie, à la mort et aux autres pertes
Si vous avez des symptômes ou si vous avez des questions, composez le 811 pour parler à un infirmier autorisé ou à une infirmière autorisée, 24 heures sur 24.
Obtenez des soins d’urgence si vous ou un être cher songez sérieusement à vous suicider ou à faire du mal à d’autres personnes.
Qu’est-ce que le deuil? Est-ce que ce que je vis est « normal »? Combien de temps cela va‑t‑il durer?
Où puis-je m’adresser pour en savoir plus ou obtenir de l’aide?
Dans l’article qui suit, nous traiterons brièvement de ces questions et de bien d’autres. Si vous ou une personne de votre entourage êtes en deuil, il est important de savoir qu’il existe de l’aide et du soutien.
Le deuil peut être difficile pour tout le monde. Faites donc preuve de douceur envers vous-même et lisez ce qui suit.
Qu’est-ce que le deuil?
Il est important de se rappeler que le deuil est normal en soi. Il n’est pas causé par une maladie ou un problème de santé mentale.
Le deuil peut être façonné par votre personnalité et votre style d’adaptation, votre milieu social et culturel, vos croyances et coutumes religieuses, vos expériences passées et votre relation avec la perte.
Aussi inconfortable et douloureux que puisse être le deuil, il s’agit d’une réaction naturelle à la perte ou à de quelconques changements importants. Au lieu de vous demander « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi? », vous pourriez vous demander « Qu’est-ce qui m’arrive? ».
Beaucoup de choses nous arrivent lorsque nous sommes en deuil. Le deuil peut affecter notre bien-être physique, émotionnel, spirituel, comportemental, social et même financier. En résumé, les êtres humains sont en deuil lorsqu’une relation significative avec quelqu’un ou quelque chose change ou prend fin. Ce changement peut causer de la détresse dans notre vie et peut être très douloureux.
Nous pouvons tous être en deuil pour de nombreuses raisons. L’intensité de votre réaction peut varier parce que votre chagrin est unique à la relation qui a changé ou qui s’est terminée pour vous. Comme le deuil fait partie intégrante de la personne que vous êtes, il n’y a pas deux expériences de deuil identiques. Il n’y a donc pas de bonne façon, de mauvaise façon ou de façon « normale » de vivre un deuil.
Il est important d’en savoir plus sur votre deuil particulier. Appeler le 811 est une étape de ce processus (veuillez noter que vous pouvez également joindre le 811 en composant le 1-866-770-7763 en Nouvelle-Écosse ou le 1-866-770-7724 à l’Île-du-Prince-Édouard).
Voici quelques exemples courants de situations de deuil :
- Mort d’un être cher ou d’un membre de la famille, y compris celle d’un animal de compagnie.
- Changements dans une relation, y compris les relations d’amitié et le divorce.
- Perte du domicile, déménagement dans une nouvelle communauté ou un nouveau pays.
- Perte de la communauté, des liens ou de la spiritualité.
- Changements dans votre état de santé ou celui d’un être cher.
- Perte d’emploi ou changement dans votre sécurité financière.
- Changement dans votre mode de vie, comme le passage à la retraite ou un déménagement.
- Expérience d’une tragédie collective (catastrophes naturelles, accidents, actes de violence).
Quelle forme prend le deuil?
Il est important de se rappeler que la façon dont vous vivez votre deuil évoluera probablement au fil du temps. Elle peut dépendre de la manière dont vous réagissez à la souffrance, ainsi que de la situation et des circonstances que vous vivez à ce moment précis.
Les signes du deuil sont multiples : choc, engourdissement, abattement, soulagement, colère, gratitude, réactions physiques et bien d’autres. Les sentiments contradictoires à l’égard de la personne défunte ou de l’animal décédé, ou de ce qui a été perdu, sont courants dans le deuil.
Voici quelques expériences courantes de deuil après une perte :
- Vous ressentez souvent de l’épuisement, comme si le fait de parler aux autres, de manger ou d’accomplir des tâches routinières vous paraissait impossible ou constituait un véritable combat.
- Vous semblez oublier ou ne pas savoir comment faire ce qui était auparavant une routine.
- Vous vous réconfortez en mangeant ou vous avez perdu l’appétit.
- Vous ressentez intensément vos émotions et vous sentez même qu’elles prennent toute la place, qu’il s’agisse de tristesse, de colère, de frustration, d’amour ou tout simplement de stupeur.
- Votre sommeil est perturbé, par exemple en raison de cauchemars, de rêves très intenses, de pensées intrusives ou répétitives concernant une relation ou un événement.
- Vous ressentez de la solitude, de l’irritabilité, de l’anxiété, de l’inquiétude, de la peur ou du découragement et vous avez des crises de panique.
- Vous vous isolez de votre famille ou de vos amis et vous évitez les événements sociaux.
- Vous ne pensez plus à la personne ou à la relation qui a changé, vous évitez d’en parler à qui que ce soit ou de visiter des lieux qui vous les rappellent. Ou, à l’inverse, vous ne pensez qu’à cela et vous avez envie de visiter des lieux qui vous aident à vous sentir en contact avec la source de votre perte.
- Si vous avez vécu le décès d’une personne atteinte d’une maladie, il se peut que vous pensiez de plus en plus à votre propre santé.
- Les gens ressentent souvent le deuil dans leur corps. Par exemple, une lourdeur dans la poitrine, l’impression d’avoir un nœud dans l’estomac.
Y a-t-il des étapes du deuil?
Personne ne souhaite ressentir de la détresse. La popularité des « étapes du deuil » à traverser (rapidement!) vers le retour à la « normale » n’est donc pas étonnante. Cependant, cette idée est un mythe et elle peut causer du tort.
Lorsque nous entendons parler des « étapes du deuil », il s’agit des cinq étapes définies par Elisabeth Kübler-Ross, une psychiatre qui a étudié la manière dont les personnes atteintes d’une maladie en phase terminale pleuraient la perte de leur propre santé. Elle a défini cinq étapes menant à l’acceptation de la mort :
- Déni : « Ce n’est pas possible. Cela ne peut pas m’arriver. »
- Colère : « Pourquoi moi? Qui est à blâmer? »
- Négociation : « Je vais changer ma vie si je m’en sors. »
- Dépression : « Je m’en fiche désormais. »
- Acceptation : « Je suis en paix avec ce qui se passe. »
Elisabeth Kubler-Ross faisait référence à la mort. Bien que vous puissiez ressentir certains de ces sentiments lorsque vous êtes en deuil, le deuil n’a pas d’étapes bien définies qui lui sont propres. Il n’y a pas de « stades » pour le deuil. Le deuil comporte de nombreux états qui peuvent se succéder, s’arrêter et recommencer à tout moment.
Alors, combien de temps durera mon deuil?
Quand mon deuil sera-t-il terminé pour que je puisse reprendre une vie normale?
Le deuil n’a pas d’étapes et ne suit pas de calendrier. Le deuil est aussi unique que la personne qui le vit.
Le chagrin peut sembler disparaître, puis refaire surface à l’occasion d’un événement marquant, comme un anniversaire ou une fête particulière. Les plus petites choses – un souvenir, une photo, une date dans le calendrier, voire une odeur que vous associez à la source de votre perte – peuvent ramener votre chagrin à la surface alors que vous pensiez l’avoir surmonté.
Voici donc une bonne nouvelle : bien que l’intensité de votre chagrin soit unique, le deuil a tendance à se calmer au fur et à mesure que vous donnez un sens à votre perte. Vous pouvez faire beaucoup de choses pour mieux vous adapter à ce que vous vivez.
Le deuil ne se résume pas à un moment unique ou à une série d’étapes bien définies. Il fait partie de votre vie. On dit souvent aux gens « de passer à autre chose » ou « d’en revenir ». Ces conseils sont souvent inutiles. Après tout, il s’agit de votre deuil et vous le ressentez parce que vous teniez beaucoup à une personne, à un animal ou à un élément de votre vie que vous avez perdu.
Si vous avez l’impression d’avoir de la difficulté à gérer vos émotions, demandez de l’aide. Les amis, la famille, le clergé, un conseiller ou une conseillère, un ou une thérapeute, les groupes de soutien et votre prestataire de soins de santé peuvent vous aider. Vous pouvez également consulter les liens fournis plus loin.
Si vous n’avez pas Internet à la maison pour accéder à ces liens, les bibliothèques disposent souvent d’un accès public que vous pouvez utiliser gratuitement.
Autres types de deuil courants
Deuil anticipé – Nous pensons souvent que le deuil survient après un décès, mais le deuil anticipé est bien réel, particulièrement lorsque nous nous occupons d’une personne atteinte d’une maladie en phase terminale ou d’une maladie qui transforme la vie. Notre corps peut alors être en état d’hyperexcitation. Par exemple, la sonnerie d’un téléphone ou d’un message texte peut vous mettre en état d’alerte et provoquer de l’anxiété. Ces genres de situations sont épuisantes et accompagnent souvent la prise en charge d’une personne en phase terminale. Lorsque la mort survient, elle peut également susciter des sentiments de soulagement et même de culpabilité. Il s’agit là d’un aspect normal du deuil anticipé, qui est une réaction à la maladie. Dans certains cas, la période de deuil et l’intensité du chagrin peuvent être plus courtes après le décès.
Perte ambiguë et deuil blanc – Contrairement au deuil anticipé, il arrive que la personne que l’on aime soit toujours là, mais que vous ne la reconnaissiez plus. Elle est peut-être physiquement présente, mais une grande partie de la personne que vous connaissiez a changé. La dépendance, la démence, les traumatismes cérébraux et les maladies mentales ne sont que quelques-uns des scénarios qui peuvent entraîner une perte ambiguë ou un deuil blanc. D’une certaine manière, la personne que vous voyez n’est plus celle que vous avez connue, et vous pleurez cette perte bien réelle.
Comment faire face à une perte?
Il n’y a pas de « bonne » façon de vivre un deuil. Tout le monde est différent. Laissez-vous le temps de vivre et d’exprimer votre perte à votre manière. Et, n’oubliez pas de prendre soin de vous.
Beaucoup de gens n’ont pas eu de modèle de deuil en grandissant. Il arrive donc que nous jugions nos propres expériences. Faites preuve de douceur envers vous-même. Autorisez‑vous à ressentir – ou à ne pas ressentir – ce qui semble vous convenir le mieux.
Essayez de vivre un jour à la fois. Certaines personnes réagissent bien au fait d’être occupées, tandis que d’autres ont besoin de beaucoup d’espace. Découvrez ce dont vous avez besoin et donnez-vous la permission d’explorer.
Une grande partie de ce qui se passe lorsque vous êtes en deuil échappe à votre contrôle. Certaines personnes trouvent utile de contrôler ce qu’elles peuvent en établissant une routine qui leur convient et qui les aide à faire les choses nécessaires.
Prenez le temps de porter attention à vos émotions. Vous constaterez peut-être que certaines émotions entraînent des réactions physiques. Par exemple, certaines personnes ressentent des nausées lorsqu’elles sont anxieuses, ou leur cœur s’emballe lorsqu’elles sont stressées. Prenez le temps de remarquer ce que vous ressentez et donnez-vous l’espace nécessaire.
Parlez de votre deuil avec vos amis, votre famille, un guide spirituel, un conseiller ou une conseillère, un ou une thérapeute, des groupes de soutien, votre prestataire de soins de santé ou consultez certains des liens fournis plus loin.
Si cela peut vous aider, réfléchissez à la manière dont vous pouvez maintenir des liens avec la personne défunte ou l’animal décédé, ou à la façon de vous souvenir des aspects qui vous manquent. Par exemple, faites quelque chose que vous faisiez avec la personne ou l’animal, visitez sa tombe, écrivez-lui une lettre pour lui faire part de vos sentiments, écrivez un poème, peignez ou créez une liste de musique qui vous rappelle ce qui s’est passé.
Sortir et bouger peut s’avérer très utile, tout comme apprendre la respiration rythmée et d’autres techniques de respiration. Toute l’énergie émotionnelle et physique du deuil doit être métabolisée dans notre corps. L’activité physique et les techniques de bien-être sont donc un moyen efficace de vous aider à trouver un certain équilibre.
Si rien de tout cela ne fonctionne, ne paniquez pas. Vous n’avez pas échoué. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre le deuil et cela peut indiquer que d’autres conversations avec un ou une prestataire de soins de santé sont nécessaires.
Quand pourrais-je avoir besoin d’un soutien clinique?
Les symptômes du deuil et ceux de la dépression sont très similaires. Il est normal de se sentir triste après une perte, et bien que les sentiments liés au deuil puissent fluctuer au fil du temps, ils deviennent souvent gérables au bout de quelques mois.
Au fil du temps, si vous constatez que vos sentiments perturbent votre vie quotidienne ou si vous commencez à penser à vous faire du mal ou à faire du mal à d’autres personnes, contactez immédiatement un ou une prestataire de soins de santé. Il peut s’agir de signes de dépression et votre prestataire de soins peut vous fournir un traitement et un soutien efficaces.
Le deuil peut être une expérience compliquée pour tout le monde, en particulier si votre relation avec la personne décédée était difficile ou pénible pour vous, ou si le décès est survenu de manière violente, inattendue ou tragique. Si, après de nombreux mois, il est devenu difficile pour vous de travailler ou de vous rapprocher de vos amis ou de votre famille et si la perte n’a pas été intégrée dans une nouvelle normalité, vous devriez alors demander plus de soutien. Si vous avez déjà souffert de dépression clinique ou d’anxiété, un soutien supplémentaire pourrait être à la fois utile et nécessaire.
Il est important de consulter un ou une prestataire de soins de santé si :
- vous avez l’impression que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue;
- vous souhaiteriez avoir perdu la vie en même temps que la personne décédée;
- vous vous blâmez pour la perte ou vous vous reprochez de ne pas avoir pu l’empêcher;
- vous êtes amorphe et ressentez une déconnexion avec les autres pendant plus de quelques semaines;
- vous avez du mal à faire confiance aux autres à la suite de votre perte;
- vous n’êtes pas en mesure d’accomplir vos activités quotidiennes normales;
- vous cessez de prendre soin de vous.
Si vous éprouvez l’un ou l’autre des symptômes ci-dessus, il est très important d’en parler à un ou une prestataire de soins de santé, à un conseiller ou à une conseillère en matière de deuil ou à un ou une thérapeute. Ces personnes peuvent vous aider.
Quand vais-je commencer à « bien vivre » avec mon deuil?
Cela peut commencer par de petits changements. Par exemple, vous pourriez trouver qu’il est un peu plus facile de vous lever le matin ou avoir de petites vagues d’énergie. Vous pourriez commencer à réorganiser votre vie autour de votre perte ou sans la personne défunte ou l’animal décédé. Pendant cette période, vous pourriez avoir l’impression d’être dans des montagnes russes, avec des hauts et des bas, des rebondissements et des virages. Vous pourriez vous sentir mieux un jour, puis moins bien le lendemain. C’est normal.
Apprendre à vivre avec son chagrin et à recréer sa vie prend du temps et beaucoup d’énergie. Faites donc preuve de patience et de douceur envers vous-même.
Rappelez-vous que vivre votre vie sans la personne défunte ou l’animal décédé ne signifie pas que vous l’oubliez. Votre chagrin ne vous quittera pas, mais il peut évoluer et même devenir une source de force qui vous permettra de mieux vous connaître. Avec le temps, vous pourrez vous épanouir dans votre vie en dépit du chagrin qui vous habite en ce moment. En vivant de nouvelles expériences, en adaptant vos espoirs et vos rêves, vous commencerez à créer une vie qui laisse place à votre perte et qui la dépasse. Cela ne signifie pas que vous oubliez la personne qui était, et continue d’être, importante pour vous, ou que votre perte n’était pas importante. Cela signifie que vous « vivez bien » avec votre deuil.
POUR PLUS D’INFORMATION ET DE SOUTIEN
Parlez à quelqu’un en qui vous avez confiance.
De nombreuses personnes en deuil trouvent du réconfort et de la compassion dans leurs réseaux de soutien existants. Demandez-vous s’il y a quelqu’un avec qui vous souhaiteriez commencer à parler de votre deuil. Il peut s’agir d’un ou d’une représentante de votre religion, d’un membre de la famille ou d’un proche. Cette démarche peut sembler simple, mais souvent, lorsque nous nous sentons dépassés, le simple fait de prendre contact avec quelqu’un peut être très efficace.
Portail palliatif canadien (mondeuil.ca) https://mondeuil.ca/ & DeuilDesEnfants.ca https://deuildesenfants.ca/
Mondeuil.ca et DeuilDesEnfants.ca vous aident à comprendre et à surmonter votre deuil. Explorez ce site confidentiel et gratuit chez vous, à votre rythme. Ces ressources ont été élaborées par des personnes qui sont passées par là et par des spécialistes du deuil. Elles présentent des histoires et des expériences vécues dans le cadre de toutes sortes de pertes.
Nova Scotia Hospice Palliative Care Association
Ce site Web regorge de ressources et de services de soutien. Faites défiler la page et sélectionnez le secteur le plus proche de chez vous pour savoir où se trouvent les services de soins palliatifs locaux. Les services de soins palliatifs de la Nouvelle-Écosse offrent souvent des groupes de soutien en période de deuil (en personne ou virtuels), ainsi que des événements pour le grand public. Appeler un service de soins palliatifs local pour vous renseigner sur le soutien offert ou visiter le site Web d’un centre de soins palliatifs local peut être une première étape pour parler à quelqu’un de votre deuil.
Téléphone : (782) 321-7181 Courriel : [email protected]
Accès Mieux-être Nouvelle-Écosse
Les séances peuvent avoir lieu par téléphone, en ligne par vidéoconférence ou en personne. Les gens peuvent consulter des professionnels qualifiés et découvrir des stratégies d’adaptation.
Rendez-vous à Accès Mieux-être Nouvelle-Écosse et cliquez sur l’icône de clavardage ou appelez au 1.833.691.2282 pour parler de vos préoccupations. L’équipe d’assistance vous aidera à trouver le type de soutien qui vous convient.
211 Nouvelle-Écosse offre une assistance à la navigation 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en 100 langues. Visitez ce site pour trouver des programmes locaux, y compris des groupes communautaires de soutien aux personnes endeuillées, en faisant une recherche sur le deuil et en sélectionnant l’endroit où vous vous trouvez.
Soutien en santé mentale et traitement des dépendances (Nouvelle-Écosse)
Des milliers de professionnels de la santé mentale et du traitement des dépendances offrent du soutien, des programmes et des services à la population de la Nouvelle-Écosse, partout dans la province. Vous n’êtes pas seul·e. Ces professionnels sont là pour vous aider.
Ligne d’accueil en santé mentale et traitement des dépendances – Si vous avez besoin d’aide pour un problème de santé mentale ou de dépendance, l’équipe est là pour vous aider. Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30 (mardi et jeudi jusqu’à 20 h). Boîte vocale le week-end. Téléphone : 1-855-922-1122
Ligne téléphonique provinciale d’intervention d’urgence en santé mentale (Nouvelle-Écosse) : 1‑888‑429‑8167
Jeunesse, J’écoute : 1-800-668-6868 ou messagerie texte : envoyer le mot PARLER au 686868
Grief Matters est une organisation éducative à but non lucratif qui vise à accroître les connaissances sur le deuil afin de soutenir les personnes endeuillées dans les communautés de toute la Nouvelle-Écosse (et au-delà). Cette organisation organise un festival annuel du deuil et propose des ressources comme des blogues, des webinaires, des conférences et des balados.
Si vous prenez soin d’une personne et que vous êtes en deuil, communiquez avec Caregivers Nova Scotia. Depuis plus de 20 ans, cet organisme propose des groupes de soutien dans toute la province et offre d’excellentes ressources et du soutien aux aidants.
Sans frais : 1.877.488.7390
Ligne en français : 902.233.6794
Courriel : [email protected]
Bereaved Families of Nova Scotia
Fondée au cap Breton, Bereaved Families est une organisation à but non lucratif qui a étendu ses services à l’ensemble de la province, notamment à Antigonish, à Barrington, à Shelburne et à Yarmouth. Elle offre des programmes et des services gratuits de deuil et de bien-être aux personnes qui ont vécu une perte.
Ses programmes de base comprennent des séances mensuelles de soutien et de partage sans rendez-vous, ainsi que des programmes de six semaines sur le deuil. Offerts tout au long de l’année, ces programmes visent à aider les gens à traverser le processus de deuil et à favoriser la santé mentale et le bien-être. Les programmes sont ouverts à toute personne âgée de 18 ans et plus qui vit un deuil à la suite du décès d’un être cher. Certains programmes de six semaines sont proposés de façon mixte, c.-à-d. en personne et virtuellement.
Téléphone : (902)-564-6795 Courriel : [email protected]
Services de santé mentale et de toxicomanie
Ligne d’information sur la santé mentale et le traitement de la toxicomanie au 1-833-553-6983 (sans frais)
Appelez ou visitez en ligne pour obtenir des ressources de soutien au deuil https://pe.211.ca/
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