Violence familiale
Si vous avez des symptômes ou si vous avez des questions, composez le 811 pour parler à un infirmier ou à une infirmière autorisé·e, 24 heures sur 24.
Obtenez des soins d’urgence si vous ou l’un de vos proches songez sérieusement au suicide ou à faire du mal à quelqu’un d’autre.
Qu’est-ce que la violence familiale?
La violence familiale se définit par des mauvais traitements infligés par un·e aidant·e, un parent, un·e conjoint·e, un·e partenaire intime ou un autre membre de votre famille. Les mauvais traitements peuvent prendre différentes formes. Toutes les formes de mauvais traitements peuvent vous amener à ressentir de la tristesse, de l’anxiété ou de l’isolement. Voici certains types de mauvais traitements :
- Violence physique – Utilisation de la force pour infliger des blessures, par exemple en frappant, en donnant des coups de pied ou en mordant quelqu’un.
- Violence sexuelle – Toute activité sexuelle forcée.
- Violence psychologique – Cela comprend les menaces, les critiques constantes et le fait de rabaisser une personne.
- Comportement contrôlant – Cela peut se faire en contrôlant l’accès à l’argent, les activités d’une personne, ses relations avec ses amis, sa famille, etc.
La violence envers un ou une partenaire ou un enfant est un crime dans toutes les provinces. Selon Statistiques Canada, 26 % des victimes d’un crime violent ont été agressées par un membre de la famille. Des personnes de toutes races, de tous âges, de toutes les catégories de revenus et de toutes les religions sont victimes de mauvais traitements.
Les personnes qui sont blessées par leurs partenaires, leurs parents ou leurs tuteurs ne provoquent pas le comportement abusif. L’alcool et les drogues ne provoquent pas les mauvais traitements, bien qu’ils puissent aggraver la violence.
Aspects à prendre en considération
Si vous ou vos enfants êtes victimes de violence, la première chose à faire est de vous mettre en sécurité. Allez dans un endroit sûr, comme chez vos amis, votre famille ou dans un refuge d’urgence. Emmenez vos enfants avec vous. Appelez la police si vous pensez que vous ne pouvez pas quitter votre domicile en toute sécurité. Appelez la police si vous voulez porter plainte contre la personne qui vous maltraite. Si possible, prenez les clés de la maison, de l’argent et les papiers importants lorsque vous partez. Ne consommez pas de drogues ou d’alcool à ce moment-là. Vous devez être alerte en cas de crise. Les membres du personnel des refuges d’urgence peuvent vous aider à demander une ordonnance de protection auprès d’un tribunal.
La violence familiale entraîne souvent des blessures physiques et des séquelles émotionnelles. Les blessures physiques comprennent :
- Coupures et ecchymoses (bleus) autour du cou, sur le visage, la tête, l’abdomen (ventre), les bras, les jambes, les pieds, les doigts et les fesses.
- Dents mobiles ou cassées
- Rupture du tympan
- Brûlures de cigarette
- Marques de morsure
- Brûlures provoquées par une corde
- Marques sur le corps (rouges et surélevées) après avoir reçu des coups avec un objet, comme une ceinture
Dans de nombreux cas, une victime de violence familiale peut avoir des cicatrices de blessures antérieures. Par peur, certaines victimes évitent de demander un traitement médical pour leurs blessures.
Les séquelles émotionnelles de la violence familiale peuvent entraîner d’autres problèmes physiques, dont les suivants :
- Maux de tête
- Douleur dans le cou
- Douleur dans la poitrine
- Rythme cardiaque rapide
- Sensations d’étouffer
- Engourdissement et sensations de picotement
- Douleurs pendant les relations sexuelles (vaginales, pelviennes, rectales)
- Infections urinaires
- Mal de ventre
Les effets psychologiques de la violence familiale peuvent entraîner un certain nombre de problèmes émotionnels, dont les suivants :
- Anxiété
- Dépression
- Fatigue chronique
- Pensées suicidaires
- Comportement à risque (consommation abusive d’alcool ou de drogues, mauvaises relations)
Le comportement d’une victime peut déclencher des signaux d’alarme chez ses amis les plus proches et sa famille. Si vous craignez qu’un ou une de vos proches soit victime de mauvais traitements, surveillez les signes suivants :
- Contact visuel difficile
- Trop grand silence
- Passivité (laisser un parent, un.e partenaire ou un.e aidant.e parler à sa place ou prendre des décisions à sa place)
- Vêtements qui ne conviennent pas à la saison (peut-être pour cacher des coupures et des bleus)
- Peur
Si la violence est bien connue, assurez-vous qu’elle est signalée. Contactez les responsables locaux de l’application de la loi. De nombreuses communautés disposent de refuges pour les victimes de violence familiale et leur famille.
POUR PLUS D’INFORMATION
Ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse
https://novascotia.ca/just/victim_Services/family_violence-fr.asp
Nova Scotia Domestic Violence Resource Centre
https://www.nsdomesticviolence.ca/
Gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard
https://www.princeedwardisland.ca/fr/information/family-and-human-services/emergency-services-victims-family-violence
Prince Edward Island Family Violence Prevention Services
http://www.fvps.ca/contact-us/
Ministère de la Justice du Canada
https://www.justice.gc.ca/fra/jp-cj/vf-fv/apropos-about.html
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