Aptitudes à la conduite automobile chez les personnes âgées
Si vous avez des symptômes ou si vous avez des questions, composez le 811 pour parler à une infirmière autorisée, 24 heures sur 24.
Comment puis-je savoir s’il est temps pour moi d’arrêter de conduire?
Pour beaucoup de personnes âgées, vient un temps où elles réalisent qu’elles ne peuvent plus conduire de façon sécuritaire. Vous vous inquiétez peut-être au sujet d’un problème de santé qui affecte votre façon de conduire. Il se peut que des amis ou des membres de votre famille vous aient demandé si vous pouvez toujours conduire de façon sécuritaire. Vous devriez en parler avec votre professionnel de la santé. Cette personne peut vérifier votre état de santé et voir si vous possédez les aptitudes nécessaires pour conduire en toute sécurité.
Quelles raisons pourraient m’obliger à cesser de conduire?
Si vous avez un problème de santé (comme une mauvaise vue ou de l’arthrite), il peut être risqué de conduire. C’est également le cas si vous avez des problèmes de mémoire ou de concentration (p. ex., si vous oubliez souvent où vous allez en cours de route).
Votre professionnel de la santé pourrait vous demander de limiter votre conduite d’une manière ou d’une autre (p. ex., si vous n’avez pas une bonne vision nocturne, vous ne devriez pas conduire après la tombée de la nuit). Vous devriez suivre les conseils de votre fournisseur de soins de santé et de votre famille. S’ils se montrent inquiets, c’est probablement parce qu’ils se préoccupent de votre sécurité et qu’ils ne veulent pas que vous vous blessiez ou que vous blessiez quelqu’un d’autre sur la route.
Que fera mon fournisseur de soins de santé pour m’aider?
Si votre examen ne révèle pas de problèmes de santé qui peuvent rendre la conduite dangereuse, votre fournisseur de soins de santé pourrait tout de même vous suggérer d’améliorer vos aptitudes à conduire. Les physiothérapeutes et les ergothérapeutes pourraient être en mesure de vous aider. Des modifications apportées à votre véhicule, comme le contrôle manuel ou de larges miroirs, pourraient faciliter votre conduite.
Et si je ne veux pas arrêter de conduire?
La plupart des personnes âgées ne veulent pas arrêter de conduire. Elles veulent demeurer autonomes et avoir la liberté d’agir par elles-mêmes. Cesser de conduire est un changement d’habitude que vous ne voulez peut-être pas envisager. Cela dit, n’oubliez pas que votre sécurité est importante pour votre famille et pour le public. Si vous vous égarez, si vous évitez de justesse des collisions avec d’autres véhicules ou si vous avez un accident, les résultats pourraient être fatals. Plutôt que de risquer votre vie ou celle des autres, vous devriez utiliser d’autres moyens de transport.
Comment ferai-je pour me déplacer si je ne peux pas conduire?
Des amis et des membres de votre famille pourront vous transporter. Ne vous sentez pas mal à l’aise de demander aux gens de vous conduire quelque part. Par exemple, vous pouvez décider de vous rendre à l’épicerie avec un ami. Vous pouvez vous rendre à une activité sociale avec un membre de la famille qui prévoit aussi d’y assister. Vous pouvez aussi profiter des services de transport public, de taxi ou de navette. Certaines localités et certaines villes offrent des services de transport réservés aux personnes âgées.
Je ne me sens pas bien à l’idée de ne plus pouvoir conduire
Beaucoup de personnes vivent de la colère lorsqu’elles doivent limiter leur conduite ou qu’elles n’ont plus le droit de conduire. C’est une réaction compréhensible. Même si vous vous ressentez de la colère, essayez d’imaginer comment vous vous sentiriez si vous étiez blessé ou si vous blessiez quelqu’un d’autre. Pour votre sécurité et pour celle des autres, vous devez suivre les conseils de votre professionnel de la santé. Ne conduisez pas si on vous a dit que ce n’est pas sécuritaire.
POUR PLUS D’INFORMATION
Association canadienne des ergothérapeutes https://www.caot.ca/site/aboutot/drivingtips?language=fr_FR&nav=sidebar
Sources
The Older Adult Driver, par DB Carr (01/01/00, http://www.aafp.org/afp/20000101/141.html )
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